Interpellé par la justice congolaise alors qu’il voulait se rendre en France, le ministre sortant de l’EPST est attendu à Kinshasa pour être jugé sur les faits qui lui sont reprochés. Les deux syndicats des enseignants dont SYECO et SYNECAT restent unanimes sur son extradition.
D’après la SYECO, son interpellation est un signe très fort de l’État de droit en République démocratique du Congo. Joint au téléphone depuis Kisangani où elle est en pleine formation des enseignants, Cécile Tshiyombo se dit très satisfaite de de son interpellation dont les soupçons de détournement pèse sur lui. Pourquoi voudrait-il fuir alors qu’il ne se reproche de rien s’interroge-t-elle! Et de répondre, Bakonga devra rester à Makala. C’est sa nouvelle demeure.
Point de vue partagé par le secrétaire général du SYNECAT qui lui aussi exige non seulement son extradition mais sa condamnation avec confiscation des biens et l’emprisonnement de plus de 20 ans de prison.
Jean Bosco PUNA s’indigne de voir l’image de l’enseignant congolais ternie par ceux qui étaient censés la protégée. Par ailleurs, il demande à l’IGF de poursuivre la lutte envue de mettre hors d’état de nuire tous ceux qui dilapident l’argent des contribuables congolais.
Pour rappel, il y’a presque trois mois que l’inspection générale des finances avait mené des enquêtes sur les présumés détournements au ministère de l’EPST par ses animateurs. Déjà sur cette affaire, l’inspecteur général de l’EPST Michel Djamba et le Directeur général du Secope avaient été condamnés à 20 ans de travaux forcés par le tribunal de grande de Kinshasa/Gombe.
Kelasi magazine, bosolo.cd