Le Secrétaire de la Commission Épiscopale Nationale du Congo, Abbé Donatien Nshole a au cours d’une conférence de presse animée mercredi 14 avril au centre interdiocésain à Kinshasa, donné la position de l’Eglise catholique sur la situation des écoles détenant de faux arrêtés.
« En ce qui concerne les écoles catholiques répertoriées comme fonctionnant avec des faux arrêtés, nous relevons le fait que plusieurs sont des très anciennes écoles créées depuis la deuxième République voire même depuis l’époque coloniale » a t-il informé.
Et de poursuivre : »Ces 600 écoles catholiques déclarées fictives par l’EPST ne les sont pas, Elles fonctionnent normalement, en se faisant contrôler par les inspecteurs et par les services du SECOPE chaque année depuis sa création, présentant des élèves aux épreuves de fin de cycle. » a t-il affirmé.
La CENCO attire l’attention des autorités à plus de rigueur dans ce processus de nettoyage des écoles fictives: »L’on perçoit ainsi l’urgence d’un travail de vérification beaucoup plus approfondie qui demande énormément du temps nécessaire afin d’établir les responsabilités de ces faux arrêtés » a t-il fait remarqué.
Le SG de la CENCO, appelle les autorités à revoir leur décision pour aider les élèves inscrits à ces écoles catholiquesde poursuivre leurs années scolaires: »En attendant la finalisation de cet important travail, la CENCO prie les autorités compétentes de surseoir à cette décision de désactiver des listes de paie les écoles qui remplissent les critères requis de viabilité afin de garantir le droit à l’éducation des élèves et le salaire des enseignants qui y travaillent » a t-il demandé.
Rappelons que c’est en date de 30 mars 2021 que la coordination nationale des écoles catholiques a reçu une correspondance du Secrétaire général à l’Enseignement, Primaire, Secondaire et Technique lui notifiant la désactivation des listes de paie de plus de 600 écoles conventionnées Catholiques au motif qu’elles détiennent de faux arrêtés.
Raphaël Ngandu
