L’Observatoire de la dépense publique (ODEP) montre, dans son ultime rapport, que les dépenses liées aux rémunérations ont été exécutées à hauteur de 99, 41% au cours de la période sous examen 2017-2019 dans le secteur de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST). Ce qui représente 2 324 milliards de CDF en terme des dépenses faites dans la période sous examen contre des prévisions arrêtées à 2 337, 7 milliards de CDF.
Compte tenu de son rapport, l’ODEP relève qu’il y a encore beaucoup d’efforts à fournir dans ce secteur.
En effet, le contrôle citoyen de l’ODEP parvient à observer que le taux d’exécution globale des budgets de l’EPST dans la période 2017-2019 s’élève à 79,07% alors que les allocations du trésor avoisinent 72,92%. Il se dégage donc un écart de près de 27% des allocations prévues dans les budgets de l’EPST mais non exécutées.
Alors que toutes les dépenses liées aux investissements (sur Ressources Extérieures, sur Ressources propres, sur transfert aux Provinces et ETD), ont été allouées à hauteur de 17,79% contre une faible exécution de 5,20%.
Si les dépenses relatives aux rubriques contrepartie des projets et réformes ont été non exécutées (0% au tableau), celles liées aux frais de fonctionnement se sont limitées à 27,60% seulement, c’est-à-dire les dépenses en rapport avec les frais de fonctionnement exécutées au cours de la période 2017-2019 se chiffrent à 71,5 milliards de CDF. Un montant largement en deçà des prévisions de la période évaluées à 259,2 milliards de CDF.
Cependant, l’ODEP fait également observer un très faible taux d’exécution des dépenses liées aux investissements sur le transfert aux Provinces et aux Entités Territoriales Décentralisées (ETD), soit 1,02%.
Rappelons que sur les prévisions de dépenses de l’ordre de 313,4 milliards de CDF dans cette rubrique, seules les depenses chiffrées à 3,2 milliards ont été exécutées dans la période 2017-2019.
Espérant Kalonji
