La RDC fait de l’amélioration de la qualité de l’enseignement, une préoccupation majeure, a indiqué le ministre de l’Enseignement primaire secondaire et technique (EPST), le Pr Tony Mwaba Kazadi, au cours d’un atelier sur la restitution du rapport national des résultats de l’évaluation du programme d’analyse des systèmes éducatifs (PASEC 2019) de la Conférence des ministres des États et gouvernements de la francophonie ( CONFEMEN ), tenu mercredi, à Kinshasa.
Pour le ministre de l’EPST, l’amélioration de la qualité des apprentissages est l’un des trois axes stratégiques de la stratégie sectorielle de l’éducation et de la formation qui a été adopté par le gouvernement et ses partenaires et qui est en cours de mise en œuvre.
Tony Mwaba Kazadi a saisi cette occasion pour remercier tous les partenaires techniques et financiers ainsi que la CONFEMEN pour leur soutien à cette évaluation.
De son côté, le secrétaire général de la Conférence des ministres des États et gouvernements de la francophonie, le Pr Abdel Rahmane Baba Moussa a présenté au ministre de l’EPST, le nouveau plan stratégique 2022-2026 de la CONFEMEN, qui a été élaboré pour accompagner les États membres dans l’attente des objectifs de développement durable n°4 (ODD4)-Education 2030.
Il a rappelé que l’ODD4 a pour but d’assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur pied d’égalité, et de promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie. Il est réalisé dans quatorze pays d’Afrique francophone. Cette évaluation va fournir aux décideurs des données objectives leur permettant de faire des choix en matière des politiques éducatives.
Restitution du PASEC 2019
Par ailleurs, le secrétaire général de la Conférence des ministres des États et gouvernements de la francophonie (CONFEMEN), le Pr Abdel Rahmane Baba Moussa a fait la restitution des résultats de l’évaluation du Programme d’analyse des systèmes éducatifs, (PASEC 2019).
Selon lui, ces résultats présentent les principaux problèmes du système éducatif congolais au niveau du primaire en lien avec performances des élèves et des enseignants.
Les résultats de cette évaluation, renseigne-t-on, indique par exemple que près de quatre enseignants sur dix se situent en dessous du seuil suffisant en compréhension de l’écrit. La situation est pire en mathématiques où près de sept enseignants sur dix, se situent en deçà du niveau suffisant. Ce rapport constate aussi un faible accès à l’éducation préscolaire.
Ces mêmes résultats montrent aussi que la majorité des élèves ne disposent pas des compétences attendues dans le cycle primaire.
À la fin du primaire, plus de la moitié des élèves ne savent pas lire.
Art Sé : acpcongo.com