A Savoir

Sans chaînes de cheville, pas Stylée

De plus en plus à Kinshasa, nous remarquons le port des chaînes chevilles chez les femmes de tout âge. Mère ,fille, célibataire, mariée et même les prostituées; toutes assortissent leurs looks vestimentaires avec des bracelets des pieds.

Seulement, nous sommes pas sans savoir que cet accessoire de mode, reste à ce jour un sujet de divergence entre les cultures. Par exemple à Kinshasa, la chaîne de cheville dénote une certaine légèreté chez la femme.

Comme l’a indiqué un père de famille qui requiert l’anonymat ; « Aucune de mes filles n’a le droit de porter ce bijou dans ma maison. C’est un signe de déshonneur pour la famille« 

Pour Kerene Matelenge:  » porter les chaînes de chevilles n’honore pas les aînées. Ce bijou dévalorise la personne qui le porte. En le portant , on montre clairement qu’on est une fille des mœurs légères.  » a-t-elle déclaré au micro de Kelasi Magazine.

D’avis contraire, certaines filles , affirment qu’elles le portent tout simplement pour le style. Ça n’a rien à voir avec l’éducation ou encore les mœurs.

Les hommes se sont également exprimés à Kelasi Magazine:
« Au regard de la traite des noirs, les bracelets des pieds étaient portés par les esclaves. Pour moi aujourd’hui, le voir au pied d’une femme, quelque soit sa beauté m’éloigne d’elle. Cela a une même connotation. Chez moi ça ne passe pas ! »
a signifié le jeune Danny Wani , étudiant de l’université protestante au Congo.

Pendant qu’à Kinshasa, ce sujet reste discordant, la culture du Burkina Faso utilise les bracelets des chevilles pour la dot. Le futur époux présente au moins 5 bracelets de chevilles à sa belle famille.


À l’origine, en Égypte antique , les bracelets de chevilles déterminaient le statut matrimonial d’une famille et leur richesse.

Christnette Kabey, stagiaire

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