Les enseignants de plusieurs écoles de Boende, dans la province de Tshuapa, ont grevé depuis le début de la semaine en cours exigeant leurs salaires du mois d’avril à la banque.
Selon certaines sources, ça fait déjà une semaine, que ces chevaliers de la craie sont en ligne devant l’agence de transfert d’argent Solidaire, qui a désormais la charge de leur paie jadis assurée par la Caritas Mbandaka-Bikoro.
Le cadre de concertation provincial de la société civile de la Tshuapa qui n’aime pas cette façon de faire, dénonce l’abandon des cours par les enseignants. D’après le président, Prosper Bakoli, sur les 3 400 enseignants concernés, à peine 20 sont payés par jour. Ce qui provoque un désespoir tant pour les parents que pour les élèves confrontés, cette année, a plusieurs interruptions des enseignements.
« Ce qui est étonnant est que sur un total d’environ trois mille quatre cents enseignants à payer, Solidaire, depuis une semaine, se paie le luxe de payer vingt enseignants par jour. Ainsi, la paie prendra fin un mois après. Conséquence, les enseignants ont déserté les écoles pour attendre leurs salaires, car la paie est individuelle. Quel sera alors le sort de cet élève de la Tshuapa privé de cours par plusieurs interruptions du programme dues à la pandémie du Covid-19 ? Ces élèves ne peuvent alors passer de classe car ils n’ont pas eu suffisamment de matières ?», s’est-il indigné.
Sur ce, il a proposé à la banque Solidaire de multiplier plusieurs guichets pour conclure cette situation et d’éviter cet attroupement d’enseignants et terminer la paie à temps. Ce qui sera la meilleure solution.
Espérant Kalonji