Les épreuves de la session ordinaire de l’Examen d’Etat sont lancées, sur toute l’étendue du territoire congolais, ce lundi 30 août ; lesquelles seront présentées en quatre jours et dont le go sera donné à Kenge dans la province du Kwango par le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et techniuqe (EPST), Tony Mwaba.
Alors que 800 000 candidats sont attendus à ces épreuves, dans le territoire de Beni, les responsables sont encore dans l’incertitude quant au bon déroulement de ces épreuves.
Le responsable de la sous-province éducationnelle de Beni, Olivier Matsoro, affirme que « tout est prêt pour la session. Cependant, l’insécurité grandissante ne rassure pas les autorités scolaires quant à la passation de ces examens.»
Le sous-proved de Bulongo, Dominique Kambale Sondirya, craint que certains finalistes ne se présentent pas après des récentes attaques de groupes armés qui sont à la base du déplacement des populations dont des élèves. Il plaide toutefois pour la sécurisation des centres de passation d’examens :
« Personnellement, je ne fais que déplorer cette situation qui nous arrive à la veille des examens d’Etat. Nous sommes nous même très embarrassés par cette situation d’insécurité qui a perduré. Alors nous ne pouvons qu’implorer l’intervention de l’autorité politico-administrative pour assister les différents centres pour que les examens se déroulent dans un bon climat ».
Le gouverneur militaire avait, lors d’une réunion de sécurité tenue vendredi, rassuré de la sécurisation de tous les centres de passation des examens d’État dans la région de Beni.
Espérant Kalonji
