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Gratuité de l’enseignement de base: les réalités que traversent les écoles privées de Matete et Kisenso

Les autorités des écoles privées de la commune de Matete et Kisenso n’ont pas pu rester insensibles face à la réalité vécue cette première semaine de rentrée-scolaire 2019-2020. Ce mardi 10 septembre, une semaine après la rentrée scolaire, ceux-ci ont exprimé leurs amertumes d’avoir constaté une participation faible des élèves aux cours.   Rencontré par la rédaction du magazine à caractère éducatif, “Kelasi Magazine”, Miller Malemba, Préfet des études au complexe scolaire BEKA de Matete, affirme que cette réalité est une conséquence directe de la gratuité de l’enseignement de bases opérationnelle déjà depuis cette rentrée scolaire. Selon lui, cette gratuité ’est une initiative suprêmement bonne car elle est constitutionnelle mais, l’Etat congolais devrait penser premièrement à subvenir les écoles privées et maintenir une politique salariale universelle tant pour les écoles privées que pour les écoles conventionnées. Ce chef d’établissement a révélé que même le nombre d’élèves aux humanités a connu une diminution a l’affiche remarquable et estime que ces partants ont inspiré confiance à la réduction qui serait fait en leur faveur une fois inscrits dans les écoles publiques. «Cette foule d’élèves dans les écoles publiques favoriserait la qualité de l’enseignement de base si l’Etat congolais n’y veillera pas», a-t-il dit.
Mananga  Nzita, Directeur des études du complexe scolaire HIYUTE dans la commune de Kisenso a quand à lui, qualifié ce fait d’un fléau par vu la  précocité de la gratuité de l’enseignement. D’après lui, ce projet ne devait pas être concrétisé aussitôt-dit. “Nous ne sommes pas paniqués car seuls les parents insolvables accepteraient ces conditions précaires qu’offrent les écoles où la gratuité règne en maître dans notre commune”, a-t-il rapporté. Cette année scolaire lance de plus en plus des défis sérieux aux écoles privées qui, jusque-là fonctionnant sans subvention, avec un nombre médiocre d’élèves  qui impacte certainement au salaire des personnels. Nous assisterons cette année à une véritable guerre entre les écoles publiques et privées, une guerre pendant laquelle les regards tous (parents, élèves, écoles privées et publiques…) sont tournés vers le gouvernement Ilukamba, le seul arbitre. Tychique BANZOMBOLO

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