Evénement

Lancement officiel du numéro 001 de Kelasi magazine : les premières pierres sont posées

Le magazine d’information et de communication dans le secteur éducatif et scolaire, kelasi magazine, a lancé, ce samedi 6 février, au sein du C.S Manyanga, sa première édition papier du magazine précédée d’une conférence-débat dont le grand thème a été :  » l’éducation est un chantier social « .

Le manager de Kelasi magazine, Audrey Ngumbala, a, dans son mot d’ouverture, loué les diverses richesses qu’a la République démocratique du Congo mais, a souligné que la plus grande de toutes ces richesses est l’homme congolais car c’est lui qui est le gérant de toutes ces autres richesses. Il a aussi affirmé que ce thème  » l’éducation est un chantier social » a été non seulement le sujet principal de cette conférence-débat, mais surtout un défi à relever pour notre magazine raison pour laquelle il en a fait un slogan.

Après le mot d’ouverture, vint le temps pour chacun des intervenants de prendre la parole selon les sous thèmes qui leur ont été confiés à chacun.

Le Directeur Général d’ELBI S.P.R.L.  et président de la  fondation Patrice Bingoto, Serge Bingoto, a intervenu sur le sous thème  » Perspective pour l’amélioration de l’éducation en RDC« , Il a fait savoir que jusque-là la RDC peine à mettre en place des mécanismes pour stabiliser la scolarité pour tous promulguée par le chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi.

Il a suggéré quelques recommandations pour pallier ce problème ci-après: lutter contre la rébellion, pousser les institutions a produire plus pour le secteur éducatif congolais car il y a plusieurs institutions qui gagnent plus mais qui ne produisent absolument rien ; et cela affecte le secteur de l’éducation. Établir l’égalité entre garçon et fille dans l’éducation, Promouvoir nos langues nationales c’est à dire les introduire dans le programme national de l’éducation pour permettre la bonne formation, mettre en place une politique pour la réhabilitation des infrastructures scolaires car la population évolue démographiquement donc les infrastructures doivent aussi évoluées et pour finir, le budget alloué au système éducatif est insignifiant.

Prenant la parole sous le thème « Ce qu’il faut envisager pour palier au problème de la Covid-19 sur l’éducation « , La Secrétaire Générale du Syndicat des Enseignants du Congo, SYECO, Cécile Thiyombo, a demandé, au ministère de l’EPST de mettre en place un système de suivi pour permettre une bonne formation des enfants pendant cette période de la Covid 19. Selon elle, il ne faut pas chercher  qu’à sauver l’année 2020-2021 mais aussi  sauver le système éducatif congolais. Pour améliorer le système éducatif congolais il faut permettre l’adaptation de l’enfant avec l’environnement mais aussi, que le ministre puisse déployer les moyens pour permettre ladite bonne formation.

Elle a, concernant la reprise des cours, demandé aux équipes de riposte de s’appuyer sur les ONG, car ce sont des partenaires qui peuvent permettre l’éradication de cette maladie ou alors contribuer à la reprise des cours sans enjeux. Selon elle, un autre problème qui empêche la bonne formation est celui de la mauvaise prise en charge de nos enseignants mais aussi le manque de bonnes infrastructures.

<< La prise en charge des chevaliers de la craie doit-être équitable car ce sont eux qui forment nos enfants. La valorisation de la paie des enseignants pour permettre une vie aisée de ces derniers jouent également au développement de notre pays. La question de salaire est une question de souveraineté alors le salaire d’un enseignant doit venir du ministère de l’EPST et non de la banque nationale. L’amélioration de nos infrastructures scolaires est aussi d’une valeur très grande.>> a t-elle renchéri.

Le Directeur de communication du Sénateur  Guy Loando, Henry Mutombo, a, sur le sous thème  » Apport des Organismes et fondations sur l’éducation » Fait savoir que ce qui cause d’embûches au développement Congolais et à son éducation, c’est le manque de moyens dans le système éducatif congolais. << Le Congo étant en retard, le secteur de l’éducation est le seul qui pourra mener notre pays à la hauteur. Le Congo est en retard au lieu du rendez-vous qui est le sommet du leadership, alors pour y parvenir il faut que la RDC emboîte le pas des autres pays qui valorisent d’abord l’éducation>> , a-t-il affirmé…

Et d’ajouter: << Il faut aussi que la RDC pense dans les années à venir à ne pas s’attendre qu’à l’aide des partenaires mais qu’elle soit capable de se prendre en charge car le système de l’éducation est l’image même d’une nation, voilà pourquoi mettre des moyens à disposition pour donner une bonne image à l’éducation>>

Au sortir de cette conférence-débat, les intervenants ont loué le courage et l’initiative prise par toute la grande équipe Kelasi magazine. C’est dans un climat de joie  qu’a vu le jour la première édition papier de Kelasi magazine.

Espérant Kalonji

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