Evénement

Exetat 2022 : les finalistes confiants après l’épreuve de dissertation

Vêtu en uniformes neuves, bien coiffée et très frais, les élèves finalistes de la ville de Kinshasa, se sont ce lundi 23 mai levés tôt le matin, avec une seule idée en tête : affronter la première épreuve préliminaire des examens d’état.

Certains en groupe, d’autres seuls, tous convergent sur un seul point le centre d’épreuve. De prime a bord, c’est le retrouvailles entre camarades et la découverte des autres collègues venue des différents horizons.

Le respect de geste barrière était observé dans différents centre de passation des épreuves préliminaires. Avant la distribution des items, les chefs de centres ont procédés a une mise en place et aux rappels de des instructions liées à l’examen.

Après près de deux heures de travail, les finalistes sortent de leurs centres, visages Joyeux, traduisant la confiance d’un travail bien fait, nonobstant les surprises qu’ils ont rencontré.

 » L’examen s’est bien passé malgré que j’ai vue d’autres choses différents là-bas, je croyais être barricader mais par la grâce de Dieu j’ai pu m’en sortir« , à déclarer Mete Eleyi Geordi, finaliste en chimie-biologie de L’Ecole Sainte Catherine

Surprise pour les uns, révision pour les autres, tel que l’affirme l’élève Sila Alpha de la 4e humanités en Commercial et gestion de l’école Alliance WestAfricaine.

 » Les épreuves se sont bien déroulées avec des surveillants qui nous ont bien surveiller sans aucun problème, nous n’avons pas eu de cas de tricherie. Les sujets ont été abordables, dans le 8 sujets, nous avons déjà travaillé 6 à l’école. Moi personnellement je fais celui de la technologie. On a pas permis le port de téléphone, nous avons été fouillé avant les examens« 

Pour ce début, au centre Kinshasa 3 de l’école Saint Pierre de la commune de Kinshasa, les candidats ont, au delà de leur peine louer le travail des surveillants. « L’examen s’est bien passé malgré les difficultés mais on a quand même tenu le coup. Les sujets étaient abordables malgré nos différentes séries. chacun de nous a pu faire ce qui est de son possible. Sans vous mentir la surveillance étaient bonne. Le chef de centre était toujours là près de nous afin de nous aider à mieux remplir nos items« , renseigne Mabomi Ngungu Israël, élève en 6e électricité de l’Institut du 30juin.

Au sujet de question mafieuse lié à la tricherie ce dernier rajoute : « Le jours comme la dissertation, c’est rare de trouver de cas de tricherie parce que ça dépend de la réflexion d’une personne à une autre , d’où, il est impossible de souffler à une autre. Sur ce, il faut faire travailler ton cerveau « 

Environ 933.000 finalistes ont passé leurs épreuves préliminaires aujourd’hui avant de poursuivre par l’oral de français, la pratique professionnelle pour les restes des jours de cette session.

Audrey Ngumbala

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