Il est 8 heures à Kinshasa, précisément dans la commune de Lemba, sous un climat frais, les finalistes rejoignent leurs centres respectifs afin d’affronter leur épreuve d’oral de français après celle de la dissertation présentée le lundi 12 juillet.
Les finalistes ont gardé, lors de cette troisième journée des épreuves préliminaires leur éclat. Les uniformes soigneusement lavées, les tresses des filles très bien arrangées avec le gel pour garder leur beauté, certains finalistes ont affiché une attitude d’incapacité alors que les autres avaient une forte conviction en affrontant cette épreuve.
Les élèves se sentant « incapables » présument que, « ne peuvent réussir à cette épreuve que les élèves ayant fait l’option littéraire car ce sont eux qui apprennent le français dans sa profondeur». Ces élèves ayant opté pour des options techniques c’est à dire la biologie-chimie, les maths-physiques, l’électricité et la mécanique, ils prétendent être beaucoup plus concentré et sûr avec le jury pratique.
La majeure partie des finalistes de l’option littéraire, dans le complexe scolaire Sainte Famille, se sentent quant à eux prêts à exposer leur savoir aux juristes et étaler tout ce qu’ils ont appris. C’est le cas d’Esther Niaki, élève de cette même école. « Je me sens prête à affronter cette épreuve. Nous avons été suffisamment bien préparé pour ça.» s’est-elle exprimée toute joyeuse.
Malgré cette attitude de certitude et d’assurance, autour de ces élèves rôdent certains, comme Junior Tumba, qui affichent un état de stress pour la suite de ces épreuves. « Je suis un peu tendu. Je stresse car je serai devant des inconnus qui devront me questionner et cela quand bien même je suis prêt.»
Il sied de noter qu’après la dissertation et le français oral, l’épreuve du jury pratique devra commencer dès ce samedi 17 juillet sur toute l’étendue de la RDC.
Précieuse Boyo, stagiaire
