Le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire, et Technique(EPST), Willy BAKONGA a confirmé la reprise des cours lors d’une importante réunion tenue le vendredi 17 Juillet 2020. Devant les différents partenaires de l’éducation, le patron de l’EPST a souligné que la réouverture des écoles interviendra au lendemain de la levée de l’état d’urgence avec le respect des règles sanitaires tout en statuant sur la question du financement accéléré contre la pandémie de Covid-19 et ce, pour la reprise des cours.
« C’est une reprise progressive et non total des cours », selon Willy Bakonga. Prenant en compte seulement les classes de 6ème année primaire et Secondaire, la réouverture des écoles après le 21 Juillet 2020, date marquant la fin de l’Etat d’urgence ne concerne pas l’ensemble des classes suite à la situation sanitaire qui n’est pas totalement maîtrisée par l’équipe de la riposte. Afin de permettre le bon déroulement, le coût total du plan d’action sur la reprise partielle se lève à 9.812.405 dollars contre 116.587.000 dollars dans l’ensemble.
Par ailleurs, l’objectif de la rencontre était d’amener chacun des partenaires à exprimer la hauteur de sa contribution au financement dans un premier temps de l’état de besoin pour la reprise des enseignements vu le temps qui reste, mais aussi intervenir sur le plan d’action total du Ministère contre le Coronavirus, pour la rentrée scolaire au mois de septembre prochain.
« Je souhaiterai donc que nous puissions passer des promesses à la contribution concrète pour le financement de ce budget, afin de permettre la reprise des enseignements dans un environnement sécurisé et contrôlé. Je voudrais aussi que nous puissions poursuivre le même exercice, en ce qui concerne le plan d’action global du Ministère contre la pandémie, car ne l’oublions pas, après la reprise des cours suite à la levée de l’état d’urgence nous devrions déjà démarrer dès Septembre la reprise normale des cours », a souligné Willy Bakonga.
Enfin, le Ministre de l’EPST Willy BAKONGA a martelé sur l’importance de l’alignement des interventions des partenaires éducatifs sur le programme du gouvernement qui selon lui, rien ne devrait se faire dans le sous-secteur de l’EPST, sans l’implication du Ministère qui représente le Gouvernement.
Arnauld MPUTU
