La directrice générale de l’Organisation des Nations-Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO) a, lors de son séjour à Kinshasa, visité différents établissements scolaires de la capitale congolaise, à la veille de la rentrée scolaire pour s’enquérir de leurs conditions de fonctionnement.
Audrey Azoulay a, au Lycée Kabambare, insisté auprès des élèves sur le fait que la fermeture des écoles ne doit pas faire sujet d’une déperdition. Elle les a invitées à rester à l’école et à entraîner les autres à y être.
Willy Bakonga, ministre de l’enseignement primaire, secondaire et technique a, de son côté, dressé un état des lieux de la gratuité de l’enseignement, relevant quelques difficultés aggravées par la Covid-19. Le ministre de l’EPST a, par la même occasion, qualifié 2020 » d’une année de grand changement pour l’éducation avec des défis à relever en raison de la Covid-19″.
La DG de l’Unesco a également visité les installations de la Direction de programmes et matériels didactiques (Dipromad) qui comprend un studio, une salle de rédaction et une régie pour s’imprégner de la manière dont s’effectuaient les cours à distance par cette structure de production qui a, grâce à l’appui de l’UNESCO, réussi à mettre à la disposition des élèves pendant le confinement, 120 leçons en français et dans les quatre langues nationales, relayées dans 25 radios communautaires.
Pour chuter, la DG de l’UNESCO et sa délégation ont visité l’École régionale post-universitaire d’aménagement et de gestion intègre des forêts et des territoires tropicaux (ERAIT), un projet régional de l’UNESCO situé dans l’enceinte de l’Université de Kinshasa (UNIKIN), où elle a planté dans la pépinière de cette institution un arbre symbolisant le soutien de cet organe des Nations-Unies au changement climatique.
Espérant Kalonji
