Plus de trois personnes dont 70% d’enfants ont été violées entre le 28 juin et le 2 juillet, dans la cité frontalière de Kasindi avec l’Ouganda, située à l’extrême Est du territoire de Beni au Nord-Kivu.
A en croire Muhindo Sikwaya, avocat inscrit au barreau de l’Ituri et œuvrant au sein de l’Ong, “organisation pour l’encadrement des agriculteurs et la défense des droits humains”, OEADH, ces cas ont été répertoriés dans la zone de santé de Mutwanga précisément dans l’aire de santé de Kangahuka à Kasindi.
A travers une interview exclusive accordée ce dimanche à Dépêche.cd, il se dit étonner que les victimes se comptent de plus en plus parmi les mineures et que les auteurs sollicitent très souvent l’arrangement à l’amiable.
Aussi, a-t-il déploré que la majeure partie des victimes forment le groupe des déplacés suite à l’activisme des groupes rebelles qui écument dans la province.m du Nord-Kivu.
“Parmi les victimes, on y trouve les personnes déplacées de guerre qui sont sans aucun doute confrontées à des pénuries de nourriture, car elles ne peuvent se rendre dans les champs pour récolter leurs cultures et aller chercher du bois de chauffage”, a-t-il fait savoir.
Afin de renforcer la surveillance sur les violences sexuelles et d’apporter une réponse appropriée à cette problématique, l’OEADH appelle les tenants de la parcelle du pouvoir d’appliquer objectivement les prescrits de la législation congolaise en terme de l’éradication de la violence sous toutes ses formes.
Source et publication : depeche.cd
