Le chef de l’Etat félix Tshisekedi présent ce lundi 10 Aout à l’institut de la Gombe pour la réouverture des activités scolaires. Profitant de sa présence, les syndicalistes ont fait entendre leurs voix. Ils ont par ailleurs annoncer la poursuite de la grève si le gouvernement ne répondait pas à leur préoccupation.
« Nous comptions organiser une marche partant de la gare centrale jusqu’à la présidence, mais quand nous avions appris que le président devait venir donner le «Go » ici à l’institut de la Gombe, nous avons eu à sursoir notre marche afin d’écouter ce qu’il va lancer comme mots pour nous enseignants. Qu’à cela ne tienne, nous n’avons pas encore lever le mot d’ordre sur la grève annoncée il y a quelques jours. nous allons tenir compte de l’évolution des choses ». a déclaré le chargé de communication du SYECO.
Par ailleurs, le souhait des autres syndicalistes est de voir le directeur du service de contrôle et paie des enseignants(SECOPE) démissionner et le balayage de la classe enseignante tant vieillie.
« Le SECOPE nous escroque, à cela nous demandons la démission de l’actuel directeur et exigeons qu’une enquête soit diligentée le plus vite possible concernant le fichier des enseignants dits nouvelles unités avant leur mécanisation. Mais aussi nous conditionnons l’organisation des épreuves d’examens d’Etat et du TENAFEP par le paiement du deuxième et troisième paliers de notre salaire. car cette requête demeure sans suite depuis que nous l’avons introduite ». s’est plaint un syndicaliste sur place.
« Il faut que les vieux enseignants puissent sortir honorablement : il y a déjà une caisse de retraite mise en place que le gouvernement doit donner les moyens pour son opérationnalisation » a-t-il ajouté.
Signalons que ces revendications sont observées dans plusieurs provinces éducationnelles du pays.
Arnauld MPUTU
