Les épreuves hors-session de l’examen d’État ont débuté ce 12 juillet. Nous en sommes au deuxième jour qui prévoit l’épreuve de Français Oral, qui consiste en un tête-à-tête entre enseignants et élèves autour de la langue de Molière.
Le premier jour, avec l’épreuve de dissertation, l’organisateur entend non seulement se rendre compte du niveau de réflexion des futurs universitaires, mais également leur aptitude à coucher leurs idées sur papier.
Le second jour consacré à l’oral de français, cherche à mettre en lumière le niveau de connaissance de la langue parlée de l’élève, en le confrontant à un échange avec les enseignants, autour d’un sujet.
Déjà il est clair que le niveau de l’élève congolais n’est pas fameux, à l’image de l’enseignement national.
Si le français parlé est une tragédie pour beaucoup d’élèves, il y a lieu de s’interroger sur ce qu’il en est du français écrit.
Seul Dieu sait ce à quoi sont confrontés les correcteurs de la dissertation, ainsi que les examinateurs de l’oral de français, car le niveau de l’élève congolais laisse à désirer. Pour nous de la presse, il suffit de tendre le micro aux finalistes de l’examen d’Etat pour se rendre compte de leurs insuffisances sur le plan linguistique et reflexionnel.
Emmanuel Sandalayi
