Au début de l’année passée, le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi a mis en application la gratuité de l’enseignement sur toute l’étendue du territoire congolais. Dès lors, les controverses autour d’elle, se sont fait de plus en plus un grand lit.
Cette gratuité n’a pas été la bienvenue dans certaines écoles publiques, particulièrement dans celles dites ‘’d’élites’’. Sur ce, les mouvements de grève ont fait irruption dès les premières heures de l’application de cette disposition constitutionnelle qu’est la gratuité de l’enseignement. Ainsi, le décollage de l’année en question était émaillé de plusieurs difficultés. Il s’en est suivi de la pandémie du Corona virus qui a paralysé les activités mondiales.
Au regard de ce qui précède, il est clair que les élèves congolais n’ont pas étudiaient en bonne escient, en plus des grèves, l’année scolaire a été interrompue le 19 mars pour limiter la propagation de la pandémie.
En lieu et place que, ces élèves victimes d’un encadrement inadéquat l’an passé, bénéficient d’un programme efficace et adapté ou d’un recyclage, ces derniers continuent de subir les effets de la grève. Depuis le début de l’année en cours, les écoliers congolais, en particulier ceux des écoles publiques n’étudient quasiment pas.
Certes, la gratuité de l’enseignement est d’un apport sans précédent, il y’a néanmoins à boire et à manger dans son exécution. Elle permet d’une part à tous parent d’envoyer son enfant à l’école, d’autre part, elle empêche tout de même le déroulement normal du programme d’enseignement suite aux différents mouvements de grèves.
Emmanuel Sandalay
