Des enseignants de Boma et Moanda ont déclenché, depuis plusieurs jours, un mouvement d’arrêt de travail pour réclamer la suppression des zones salariales dans la paie des enseignants au niveau de l’EPST.
Malgré leur présence dans les écoles, ils ne touchent plus à la craie. Selon le premier vice-président de l’intersyndicale de l’EPST Boma-Moanda et l’ancien district du Bas-Fleuve, Jean Tsasa, les enseignants veulent être traités au même pied d’égalité que ceux de Matadi, voire de Kinshasa.
<<Pourquoi les enseignants de Matadi sont toujours supérieurs à nous et pourtant nous avons été formés dans les mêmes institutions, nous possédons les mêmes diplômes, nous vivons les mêmes réalités et abattons le même travail. Ils touchent un surplus de 100 milles francs congolais soit l’équivalent de 50 USD. Ceux de Kinshasa 155 milles francs congolais l’équivalent de 77.5 usd >> a-t-il fait comprendre.
Une délégation d’enseignants de Boma, Moanda et Bas-Fleuve sous la l’influence de l’intersyndicale était, ce mardi 30 mars 2021, à Matadi, pour rencontrer les institutions : Assemblée provinciale et gouvernement provincial afin de trouver une solution en attendant une suite qui leur sera réservée au niveau national.
Les enseignants grévistes ont profité de ce mouvement pour réclamer l’amélioration de leur situation salariale. Ils soutiennent qu’un salaire équivalent à 90 USD ne leur permet pas de nouer les deux bouts du mois.
Espérant Kalonji
