Le prix « Makomi » a été remporté samedi par les écrivains Baby Mapanga et Marc Kanyinda, à la clôture de la neuvième édition de la fête du livre, organisée à l’Académie des beaux-arts (ABA) à Kinshasa en République démocratique du Congo.
« Je suis très heureux et c’est le fruit du travail mais, aussi une forme de prédisposition à écrire. Je suis attiré par des grands écrivains comme Victor Hugo ou Guy de Maupassant qui m’ont formé par leurs écrits et cela m’a permis de produire des textes de qualité surtout que je suis attentionné aux faits qui se déroulent dans notre société », a dit Marc Kanyinda.
Et de poursuivre : « Cette récompense représente la mise de ma pensée au service d’une cause. Lorsque, je me suis lancé dans l’écriture. Je savais ce que j’avais en moi puisque j’ai passé beaucoup de temps à lire beaucoup de livres passionnants. Ce prix gagné a été aussi motivé par le problème que j’ai connu avec mon éditeur. J’invite d’autres jeunes écrivains à rester constant et à avoir la confiance en eux. Avec cette somme que je viens de remporter, je compte me faire éditer dans une autre maison et poursuivre mes projets de dépeindre la société congolaise ».
L’écrivain Baby Mapanga a remporté pour son livre « Noire est la couleur de la moisson » et l’écrivain Marc Kanyinda a remporté pour son œuvre « Implacable Kinshasa », signale-t-on.
Le livre comme une question d’engagement
L’ambassadeur de la France, Bruno Aubert a fait savoir que le fait d’écrire un livre, de se faire éditer, de toucher au public c’est un sens d’engagement pour la vie.
« Quand vous offrez un livre, vous offrez à vos lecteurs la possibilité d’élargir leur surface d’exposition au monde. C’est véritablement un engagement au tour du livre et une communauté se constitue. Le livre est un objet magique qui crée des rencontres entre ceux qui ne se connaissent pas », a-t-il dit.
Et d’ajouter : « C’est ainsi que nous devons continuer à creuser jusqu’à ce que ce pays ait un réseau d’écrivains, d’éditeurs, de lecteurs à la mesure de sa taille et de ses aspirations, c’est dans ce sens que cet événement revêt de toute son importance ».
De son coté, le directeur général de l’Académie des beaux arts (ABA), Henri Kalama Akulez a félicité les écrivains dans leur façon de contribuer à l’accroissement de la connaissance chez les jeunes congolais, notamment par leurs différentes publications.
Au cours de cette soirée de remise des prix, deux autres lauréats ont été récompensés à savoir, Pricile Mapendo pour son œuvre « Parole solaire pour ressusciter le Congo » dans la section poésie et Archip Joseph Mukoko Ngondo pour son œuvre « 30 ans de confinement » dans la section théâtre, note-t-on.
Les gagnants de ces trois catégories vont bénéficier de l’accompagnement de l’Union européenne pour la réalisation de leurs projets, signale-t-on.
Art. Sé: acpcongo.com
