Après le communiqué du M23 demandant aux enseignants et élèves de reprendre les activités scolaires pour ce lundi 6 Février 2023, les syndicalistes en province du Nord-Kivu continuent à être catégoriques en refusant que les activités dans le secteur éducationnel puissent redémarrer dans des milieux sous occupation des éléments du M23.
C’est le cas du Président de la Force syndicale Nationale, « FOSYNAT » en sigle, au Nord-Kivu joint par InfosDirect.net, qui précise qu’en aucun cas les enseignants ne peuvent travailler sous un régime des terroristes. Car, selon lui, les mêmes rebelles n’ont jamais engagé un enseignant.
« La FOSYNAT du Nord-Kivu demande à tous les enseignants de Rutshuru de ne pas travailler tant que ces terroristes seront dans cette zone. Dans l’entre-temps, le Gouvernement congolais va continuer à payer les salaires des enseignants pendant tout le temps que ces derniers seront en lieux de déplacement. De la même manière que notre gouvernement ne négocie pas avec des terroristes, nous n’allons pas aussi travailler sous le régime de ces terroristes », a dit M. Bahala Shamavu Innocent, président Provincial de la Force syndicale Nationale.
Même cas du côté de l’Alliance des Enseignants du Congo (AECO) au Nord-Kivu qui demande au sous proved de la sous divisions de l’EPST Rutshuru 1 de ne pas exposer les élèves entre les mains de rebelles du M23 ayant suivi son communiqué appelant à l’ouverture des écoles dans cette entité de la province éducationnelle Nord-Kivu 1 qui est à présent menacée par les terroristes du M23.
« Nous pensons que le moment n’est pas encore favorable pour l’ouverture des activités scolaires dans le Rutshuru. Le gouvernement congolais pourra évaluer et délibérer sur le retour des activités scolaires afin d’éviter à ce que nos enfants ne soient pas pris en otage par les terroristes », a indiqué AMINI BYUMA Fidèle, président provincial de l’AECO en province.
Il sied de rappeler que dans toutes les zones sous occupation de rebelles du M23 en territoire de Rutshuru et Nyiragongo, toutes les activités scolaires sont restées paralysées après leur occupation de ces zones. Il s’ajoute d’autres zones du territoire de Masisi où les activités restent perturbées suite aux intenses combats opposants le M23 et les FARDC signalés du jour le jour.
Art. Sé: infosdirect.net par Justin Panzu, à Goma
