C’est depuis le 10 septembre 2020 qu’a eu lieu la rentrée scolaire 2020-2021. Nous comptons à ce jour, deux mois de cours secs. Du jour au lendemain, les élèves viennent chaque matin, animé de la soif d’apprendre, après plusieurs mois passé à la maison. Ces derniers se retrouvent devenir des objets de décor dans les écoles.
C’est le cas du lycée BOLINGANI, une école bénéficiaire de la gratuité de l’enseignement, ou depuis le début de la rentrée scolaire, les cours ne dispensent quasiment pas. A la place d’avoir un lieu d’apprentissage, l’école est devenue un complexe de détente en uniforme.
Fatigué de cette situation, Britani DADA SANA, élève en 6ième commerciale de gestion exprime son désarrois : « les professeurs sont dehors, on est là sans rien faire, on danse, on crie, personne ne nous dit quelque chose. Les règles ne sont plus respectés, nous sommes libres de vagué dans autres chose ; l’autorité nous interdit de rentrer à la maison malgré que nous n’étudions pas » a-t-elle décrit
Cette situation ne convient pas pour cette finalistes, qui regrette cette perte de temps nuisible à leur avenir : « Nous regrettons encore les faits de n’avoir déjà pas tout étudié l’année passée, cette année encore nous perdrons de plus en plus du temps. L’option commerciale de gestion est conçu pour former des diplômés capable d’être ‘’un aides comptable’’, nous ne voulons pas avoir nos diplômes tout en ayant pas la capacité de les défendre en raison d’un encadrement inadéquat. » Tonne-t-il
Les enseignants interrogés à ce sujet affirment que cette forme de pression et de protestation face au non-respect des accords entre le gouvernement et les consommateurs de la poussière de la craie.
Notons que parmi leurs plaintes, les chevaliers de la craie réclament la paie du deuxième et troisième pallié de leur salaire, la paie des enseignants non payés ainsi que celle des nouvelles unités. Ces derniers promettent de garder ce rythme aussi longtemps que leurs revendications ne trouverons gain de cause réglé.
Audrey NGUMBALA
