Le 7 septembre de chaque année, la République Démocratique du Congo se rappelle du deuxième président de son histoire, Joseph Mobutu décédé le 07 septembre 1997, qui totalise 25 ans jour pour jour.
De son nom de gloire, Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu wa za Banga, couramment abrégé en Mobutu Sese seko, est né le 14 octobre 1930 à Lisala, et est mort à Rabat au Maroc le 07 septembre 1997. Cet homme d’État a présidé au destin de la République Démocratique du Congo ex Zaïre, de 1965 à 1997.
Le maréchal Mobutu a pris les rênes du pays par un coup d’état en 1965 mettant ainsi fin à la crise congolaise. il rebaptise le pays en « Zaire » dans le cadre d’une politique de « zarianisation » en 1971. Un an plus tard. Le puissant » roi du Zaïre » a imposé le mono-partisme, sous le label de son parti unique le Mouvement Populaire de la Révolution (MPR) dont il fut l’initiateur, avec au passage un culte de la personnalité. Sous son régime, le pays a éprouvé une violation généralisée des droits de l’homme ainsi que l’hyperinflation. Simultanément, il obtient une réputation de kleptocrate pour sa corruption, ses extravagances, ainsi que sa fortune personnelle.
En politique extérieure, il soutient les rebelles de l’UNITA et du FNLA dans la guerre civile angolaise. Son régime a reçu le soutien des pays occidentaux qui l’ont perçu comme adversaire du communisme en Afrique francophone. Il reçoit également le soutien et l’aide financière de la Chine pour son opposition à l’Union soviétique.
Après la fin de la guerre froide, son régime perd sa force en raison de la fin de l’aide financière occidentale. À l’issue du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994, le nouveau gouvernement rwandais soutient une invasion rebelle du Zaire par l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo (AFDL), en novembre 1996 lors de la première guerre du Congo et renverse son régime en mai 1997. Le puissant Mobutu s’est alors vu dans l’obligation d’aller en exil, avant de mourir d’un cancer de la prostate trois mois plus tard au Maroc.
Rebecca kandolo ( stagiaire)
