La tricherie va croissant dans le secteur de l’éducation en République Démocratique du Congo et tend à s’institutionnaliser. Le déroulement de la session des examens d’état de l’édition 2019-2020 en est un exemple parfait.
La tricherie est devenue une coutume normalisée lors de la passation des examens d’état. La session 2019-2020 n’a pas été une exception, les chefs de centres ainsi que les personnels commis à la surveillance des finalistes sont souvent corrompus au vu de tous, et aucune sanction ne s’en suit.
« Il y’a eu institutionnalisation de la fraude lors de la la session de l’examen d’État 2020. Les chefs d’établissements ont obligé leurs élèves finalistes de remplir leurs poches, question de corrompre les chefs des centres ainsi que des surveillants. Selon eux, c’est par l’argent que le diplôme d’État sera à leur portée sans avoir fourni un effort intellectuel » a révélé L’ONG YMAE avant d’affirmer qu’il y’a perfectionnement des moyens de tricherie. On utilisait les téléphones portable ainsi que les réseaux sociaux dont Whatsapp qui avait servi des canons de transmission des réponses entre élèves et les écoles.
Le ministère de l’enseignement par le canal de Willy Bakonga est censé accompagner le chef de l’État Félix Tshisekedi dans sa vision de lutter contre la corruption et la fraude dans tout le territoire congolais et afin mettre fin à ce mal qui gangrène notre pays .
Daniel Luboya (stagiaire)